Nous voici au cœur de la résistance et de la création tout à la fois.

En revanche, y a-t-il une esthétique de la résistance ? Ken Loach répond « oui ».
Mais soyons clairs. S’il est un des rares aujourd’hui à assurer que la lutte des classes est toujours aussi vivante, il ne cède jamais pour autant à la propagande.
Il dit : « Je ne filme jamais un visage en gros plan ; car c’est une image ostile, elle réduit l’acteur, le personnage à un objet. » Or on peut faire ce qu’on veut d’un objet, l’exclure, l’expulser… Mais si la caméra est comme un œil humain, alors elle capte toutes les présences, les émotions, les lumières, les fragilités. Et nous devenons tous des « film makers ».
–Sylvie Crossman et Jean-Pierre Barou –
« Ken Loach signe un argumentaire de choc qui s’oppose à l’idéologie libérale et défend le rôle de la culture ».
–Entretien réalisé par Marc de Miramon, l’Humanité Dimanche Samedi, 14 Juin, 2014–
L’auteur : Ken Loach, Palme d’or à Cannes en 2006 pour Le vent se lève, est sans conteste l’un des plus grands cinéastes engagés de notre temps. Il partage sa vie entre ses films, sa maison de production Sixteen Films à Londres, et son jardin de Bath où il vit avec sa famille. Jimmy’s Hall est son dernier film (mai 2014).
Feuilleter un extrait du livre
Défier le récit des puissants par Ken Loach, avec la collaboration de Frank Barat, 48 pages, n°ISBN : 979-10-90354-53-1.
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