Sœurs de peau

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Auteur Sylvie Crossman. Roman. Albin Michel (janvier 2008)

Alice Springs, au cœur du désert australien. Assise à même la terre rouge, abasourdie par le hard rock qui hurle à ses oreilles, une jeune Aborigène sniffe de l’essence avec son fils de six ans. Jusqu’à ce que « le soleil se montre », jusqu’à en être malade, tout oublier…

couverture soeurs-de-peau-sylvie-crossmanC’est par cette vision sauvage et d’une violence inouïe que s’ouvre le roman de Sylvie Crossman, longtemps correspondante du Monde en Australie. Dès lors, le lecteur est propulsé dans un récit fulgurant, porté par des personnages extraordinaires : Ruby, la jeune sniffeuse, révoltée autant contre les Blancs que contre sa propre tradition ; Kunmanara ; son amant, clochard céleste, allumé et suicidaire ; Emily, vieux sphinx aux yeux voilés mais perçants, entourée de sa cour de femmes…

Mais Sœurs de peau est avant tout l’histoire d’une rencontre. Entre Sarah, la jeune journaliste française, et Ruby. Mêlant leurs voix jusqu’à les confondre, l’écriture à la fois rude et sensuelle de Sylvie Crossman donne à son récit une puissance poétique en contraste avec l’âpreté du témoignage dont il se fait l’écho sur les Aborigènes d’Australie.

Extraits de presse

« Sœurs de peau n’est pas un roman ethnographique. Il s’agit plutôt, d’un roman féministe d’aujourd’hui qui célèbre à travers des portraits forts une féminité plurielle et universelle, une sororité qui dépasse les générations et les cultures. »

Véronique Rossignol, Livres Hebdo.


« Loin des effets carte postale, on se laisse emporter dans une Australie âpre et séduisante. »

Brigitte Kernel, Femme actuelle


« Ce roman confirme la supériorité de la littérature sur l’analyse anthropologique, d’autant qu’il est servi par une écriture structurée autant que tellurique et sensuelle qui restitue parfaitement la violence, la splendeur, l’étrangeté de ce peuple. »

Valérie Hernandez, La Gazette de Montpellier.