Mali Kow, J-P. Colleyn, M. Diawara et C. De Clippel et le parc de la Villette et le Museum d’histoire naturelle de Lyon
Prix : 23€
Mali Kow (ce qui se dit à propos du Mali), prend l’exemple de ce pays riche d’une longue histoire pour parler de la pluralité et de la complexité des sociétés africaines.
Ces sociétés, souvent décrites comme figées dans leurs traditions et dans des contours géographiques imposés, sont pourtant en constante évolution, affrontant la modernité avec leurs propres valeurs, leur propre culture. Ainsi, en est-il du Mali.
Alors que l’émigration, l’exil mais aussi la démocratisation et le tourisme ont entraîné une mise en question de la société malienne, sa culture s’exporte dans le monde à travers ses créateurs, musiciens comme Salif Keita ou écrivains comme Amadou Hampâte Bâ.
Parce qu’elle n’est pas donnée une fois pour toutes, parce qu’elle est la combinaison de strates successives, la culture malienne nous entraîne dans la découverte stimulante d’une certaine manière « d’être au monde ».
C’est ce mouvement que l’exposition Mali Kow (la Villette du 7 novembre 2001 au 24 février 2002) se propose de restituer dans ce livre, à travers un dialogue entre un ethnologue, partisan d’une définition des cultures comme des ensembles en mouvement, Jean-Paul Colleyn, et un écrivain malien de la diaspora, Manthia Diawara; illustré par les photographies de Catherine de Clippel et étayés par différents témoignages de Maliens.
Mali Kow, J-P. Colleyn, M. Diawara et C. De Clippel et le parc de la Villette et le Museum d’histoire naturelle de Lyon, 126 pages, novembre 2001, n°ISBN 2-911939-35-2.